Axom Cabinet d’avocats
Tel: 02 51 16 56 93
Maître PELVOIZIN Corinne et Maître BRIAND Adrien
La loi ne donne pas de définition précise du contrat de travail. La jurisprudence sociale apporte les éclaircissements nécessaires sur les éléments constitutifs du contrat de travail. Prestation effective, rémunération et lien de subordination, sont les 3 piliers du contrat de travail. Voyons ensemble le socle du contrat de travail et les différentes clauses particulières qu’il peut contenir.
Nos avocats sont des experts en droit du travail. Ils vous conseillent sur la rédaction du contrat et sur les engagements qu’il contient. Ils interviennent aussi devant le conseil de prud’hommes pour les questions de licenciements et pour tous sujets relevant de cette juridiction, comme le harcèlement au travail ou encore les actes de discrimination au travail.
Le contrat de travail doit être écrit sauf pour le CDI à temps complet. Dans ce dernier cas, l’employeur doit remettre au salarié, un document reprenant les informations présentes dans la déclaration préalable à l’embauche adressée aux organismes sociaux ( Urssaf, MSA..)
Le droit français permet la conclusion de différents types de contrat de travail: Voyons ceux qui sont les plus utilisés.
La rédaction d’un contrat de travail nécessite un soin particulier dés lors que le contrat peut être source de contentieux. c’est la raison pour laquelle, il est important de ne pas omettre de mentions obligatoires.
Les clauses d’un contrat de travail se doivent de respecter le code du travail et la convention collective applicable au secteur d’activité de l’entreprise. Même si une liberté contractuelle existe entre les parties signataires du contrat de travail, aucune clause ne saurait être contraire aux règles légales droit, ni moins favorable que ce que prévoient le code du travail ou la convention collective. Les mentions obligatoires d’un contrat de travail sont les suivantes:
Au delà des mentions obligatoires à inclure dans la rédaction d’un contrat de travail, des clauses particulières ou spécifiques peuvent être rédigées. Déclinons ensemble, les clauses les plus couramment utilisées et pour lesquelles une attention particulière doit être portée.
La clause de mobilité est un engagement fort que prend le salarié signataire. En effet, l’insertion de cette clause engage le salarié à accepter dés le départ, la modification de son lieu de travail. Le salarié accepte ainsi, le principe d’une mutation dans une autre zone géographique, sans avoir à donner préalablement son accord. En effet, la mutation est considérée comme un changement des conditions de travail et non pas comme une modification de son contrat de travail.
Pour être valable, cette clause de mobilité doit indiquer la zone géographique dans laquelle la mutation est acceptée par avance. En dehors de cette zone contractuelle, prévue initialement, le salarié doit donner son accord. La clause devra être en accord avec les dispositions de la convention collective s’il en existe une. La non acceptation par le salarié d’une mutation dans une zone géographique définie au contrat, constitue un motif légitime de licenciement
La clause d’exclusivité du contrat de travail est une clause par laquelle le salarié s’oblige, tout au long de l’exécution de son contrat, à travailler exclusivement pour l’employeur et pour lui seul et à n’avoir aucune activité professionnelle rémunérée en dehors de l’entreprise. Il reste toutefois possible aux parties de compléter la clause par l’autorisation de certaines activités après obtention de l’accord par l’employeur. Contrairement à la clause de non concurrence, la clause d’exclusivité n’entraîne pas obligatoirement une compensation financière.
La jurisprudence considère que la validité de cette clause doit être attachée à trois conditions:
En aucun cas, la clause d’exclusivité ne doit porter atteinte à la liberté du travail.
Cette clause dispose d’un double objectif.
La clause doit intégrer la durée de la période d’essai et son possible renouvellement, mais aussi les conditions de rupture de la dite période. A défaut d’informations précises dans la convention collective, les délais de période d’essai restent encadrés et dépendent: du type de contrat de travail, du statut du salarié dans le contrat ( cadre, agent de maîtrise..) . La période de renouvellement se limite à une fois. Le contrat de travail fixe la rémunération durant la période d’essai.
L’employeur et le salarié, sont libres de mettre fin à la période d’essai a tous moments, mais avec un délai de prévenance. La rupture unilatérale de la période d’essai est possible pour les deux parties. Elle ne doit pas être discriminatoire ni abusive et la motivation doit être en lien avec le but de l’essai.
Un salarie est tenu en principe à une obligation de discrétion et de réserves vis à vis des informations dont il a connaissance dans le cadre de son travail. Si ce principe est reconnu, mieux vaut intégrer une clause spécifique de confidentialité dés lors que le salarié a accès à des informations sensibles ou très confidentielles.
Dans cette clause, le salarié s’engage, à ne pas divulguer les informations faisant l’objet de la clause, à quiconque et dont il aurait connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions.
La clause de confidentialité sera différente pour un salarié du bas de l’échelle, pour un cadre ou pour une personne de direction. La clause trouve sa justification, dans la nature de la fonction ou de la tâche à accomplir et doit être proportionnée au but recherché. Attention au fait que cette clause ne se limite pas à la durée du contrat de travail. Elle continue à porter ses effets après la rupture du contrat de travail et sans limites de temps. Le non respect de cette clause de confidentialité peut entraîner le versement de dommages et intérêts à l’employeur.
Enfin, cette clause peut être incluse dans le contrat de travail au cours de la relation de travail, par avenant signé des deux parties. En effet, il est possible qu’en cours de carrière, un salarié ait accès a des informations sensibles auxquelles il n’avait pas accès au moment de son entrée dans l’entreprise.
La consultation d’un avocat avant la signature d’un contrat de travail est un gage de sécurité. En effet, la présence de clauses spécifiques peut avoir des conséquences importantes pour le salarié et l’employeur. Mieux vaut comprendre la portée exacte de l’engagement avant de signer. Le contrat de travail est souvent source de contentieux. L’intervention d’un avocat en amont permet de limiter ces risques. Nos avocats ont une compétence reconnue en droit du travail à Saint-Nazaire. Pensez à consulter l’un deux pour signer en toute sérénité votre contrat de travail.